Depuis tout petit, je suis très intéressé par l’histoire, la marche du monde et par les questions de société. Je suis l’actualité de manière passionnée et parfois presque « maladive », notamment en lisant les journaux (pas les pages people et en plus des pages sportives ;-)!) et en lisant les articles d’opinions publiées à travers les réseaux sociaux.

Entrepreneur dans l’âme depuis tout temps et officiellement depuis 2012, je me suis toujours questionné sur l’option de la politique pour faire avancer les choses. Le système de démocratie directe que l’on vit en Suisse, avec un parlement de milice, est une garantie de stabilité… mais en même temps aussi, parfois, un frein à l’implémentation de nouvelles stratégies et la prise de mesures importantes. En effet, toutes les décisions prises par le Parlement doivent faire l’objet d’un consensus susceptible de remporter une majorité. Et ensuite, de ne pas forcément être attaqué par référendum pour pouvoir être implémenté. Evidemment, dans le monde entrepreneurial, qui plus est dans les startups, on agit plus vite. Cette différence de vitesse m’a toujours frappé et je pense que le monde politique a tout à gagner d’avoir des « représentants du terrain », des entrepreneurs qui sont partis de rien et qui ont une connaissance approfondie des challenges vécus au quotidien. C’est une des raisons pour lesquelles je décide de me lancer. Mais ce n’est pas la seule!

Je suis sensible à l’écologie depuis ma plus tendre enfance. Je me rappelle par exemple qu’à l’âge de 10-11 ans environ, j’avais lu des fiches éducatives sur l’avancée du désert… Je m’étais dit: « Quand je serai grand, j’irai planter des arbres! ». C’est d’ailleurs une thématique très actuelle, désormais, pour lutter contre le changement climatique (pour absorber du CO2). Malheureusement, je ne l’ai pas fait dans la vraie vie, si ce n’est d’apporter une contribution à des initiatives de reforestation telles que Seedballs Kenya (ce que je vous encourage vivement à faire également ;-)!).

Lors de l’été 2018, j’ai eu une sorte de « réveil écologique » en allant faire mes courses en vélo au marché du village d’à côté – Sonceboz –  puis en montant en vélo également à Courtelary. Je me suis posé la question de l’économie de CO2 de ces 16 kms de vélo (au lieu de la voiture).

J’ai failli tomber à la renverse en découvrant qu’un tel trajet de 16km effectué en voiture générait 5kg de CO2, pour une voiture familiale consommant 8L/100km.

Ce constat a agi sur moi comme un véritable électrochoc. Dans les régions périphériques comme le Jura Bernois, il est à peu près impossible de se passer totalement d’une voiture. Mais si on peut économiser 20kg de C02 par mois, facilement, sans devenir extrémiste et empêcher les gens de prendre une voiture… pourquoi ne pas le faire? On entend souvent que « la Suisse ne représente que 1/1’000 des émissions de CO2 de la planète… Du coup, on ne pourrait « rien faire, cela n’en vaudrait pas la peine ».

En découvrant qu’une économie de 960km par an (soit environ 5% des kms que nous effectuons en moyenne, mais que j’aimerais continuer de réduire) permet de ne pas envoyer dans l’atmosphère 240kg de CO2, seulement à l’échelle de ma famille, je suis persuadé que l’on peut tous agir, tout de suite! 

La Suisse compte 5.9 millions de véhicules. Soit une économie potentielle de 1.4 milliard de kg de CO2 que l’on n’enverrait pas dans l’atmosphère, si chacun réduit ses trajets d’environ 2.5km (!) par jour!

Par la suite, lorsqu’en décembre 2018, les chambres fédérales ont vidé de sens la loi sur le CO2 et l’ont coulée… j’ai été profondément choqué. Je me suis dit que si je voulais réellement faire changer les choses, je devais m’engager.

Pour avoir un réel impact, où placer mes efforts?

L’option la plus évidente m’a rapidement semblé être de viser le Conseil National. Pour quelqu’un qui n’a jamais fait de politique jusqu’à présent, je reconnais que c’est très, très ambitieux. Mais pourquoi pas? Il faut viser haut pour arriver à quelque chose! 

C’est ainsi que j’ai commencé à rechercher comment m’engager, et quel parti était le plus proche de mes convictions. Je suis très rapidement tombé sur le parti des Vert’libéraux, qui a des convictions modernes et pragmatiques pour faire bouger la Suisse, sans tomber dans l’extrémisme idéologique que l’on peut trouver à gauche et à droite.

Je suis persuadé que mes qualités, telles le dynamisme, l’honnêteté et la recherche de solution, peuvent être potentiellement bénéfique dans ce monde politique passablement critiqué. Je ne me porte pas candidat par ambition personnelle, mais bien dans l’espoir de pouvoir amener des solutions aux changements auxquels le monde et la Suisse font face actuellement!

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